Année de la demande : 2000
Demandeur : Psychologue (Secteur non précisé)
Contexte : Questionnement professionnel personnel
Objet de la demande : Intervention d’un psychologue Précisions : Thérapie d’un adolescent
Questions déontologiques associées :
- Consentement éclairé
- Autorisation des détenteurs de l’autorité parentale
- Information sur la démarche professionnelle
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Le Code de déontologie des psychologues précise (Titre I - principe 1/) que le psychologue "n’intervient qu’avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées.". C'est un préalable essentiel. L'article 9 (Titre II) ajoute : "Avant toute intervention, le psychologue s’assure du consentement de ceux qui le consultent ou participent à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il les informe des modalités, des objectifs et des limites de son intervention." D'une façon générale, toute personne qui souhaite consulter le psychologue doit pouvoir le faire librement. Mais ilest souhaitable que l’intervention du psychologue, notamment quand elle a lieu dans une institution qui accueille des enfants ou des adolescents, ait une place reconnue, ce qui suppose une information des parents. L'article 10 indique d'ailleurs que "le psychologue peut recevoir, à leur demande, des mineurs ou des majeurs protégés par la loi. Son intervention auprès d’eux tient compte de leur statut, de leur situation et des dispositions en vigueur." Le même article ajoute : "Lorsque la consultation pour des mineurs protégés par la loi est demandée par un tiers, le psychologue requiert leur consentement éclairé, ainsi que celui des détenteurs de l'autorité parentale ou de la tutelle."
Conclusion
Dans la première situation présentée (groupe de parole), une information devrait être adressée aux familles en explicitant les buts de cette intervention. Dans le second cas, si l'accès au psychologue doit être libre, un travail à plus long terme auprès de mineurs suppose l'accord parental. Fait à Paris le 13 mars 2000. Pour la CNCDP, Marie-France JACQMIN, Présidente |