Une personne porte de graves accusations contre le psychologue qui l'a reçue en thérapie pendant trois ans.
Après avoir changé de thérapeute et trouvé un cadre plus conforme à sa demande d'aide, elle écrit aux syndicats (SNP et Syndicat National des Psychothérapeutes) afin de faire savoir qu'il existe des gens incompétents dans ce métier et elle leur demande leur avis sur le comportement de ce psychologue vis à vis duquel elle résume ainsi ses griefs Pendant les séances, il parle de lui et de son argent, se déclare ouvertement raciste, fait part de sa vie familiale, donne des conseils en référence à lui-même, lui conseille de changer de partenaire sexuel, de faire un enfant pour se soigner, prend son mari en thérapie et répète à chacun des conjoints ce que l'autre a dit. La lettre est transmise à la CNCDP par un des syndicats.
Il n'y a pas de questions posées directement à la CNCDP mais des réflexions accompagnent les actions dénoncées. S'agissant de pratiques professionnelles, la commission peut émettre un avis sur le respect ou non des règles déontologiques.
Année de la demande : 1998 Demandeur : Contexte : Objet de la demande : Questions déontologiques associées : - Compétence professionnelle (Analyse de l’implication personnelle)
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Si la personne est bien psychologue (cf. la lettre préambule), c'est à dire autorisée à faire usage de ce titre et, sur la foi des éléments rapportés par la requérante, il est manifeste que de telles pratiques relèvent d'une ignorance totale de la déontologie de la profession.
ConclusionLa CNCDP confirme à la correspondante que la pratique de la psychologie qu'elle décrit, n’a aucun rapport avec ce qu'un patient est en droit d'attendre d'un psychologue. |
Avis 98-12.doc |