La demandeuse est l’avocate d’un père de deux enfants, un garçon âgé dix ans et une fille âgée de huit ans. Le père réside au Royaume-Uni avec l’aîné des enfants et poursuit leur mère devant la justice française dans une procédure « [d]’enlèvement international d’enfants » dans le but d’obtenir le retour de sa fille, qui vit actuellement en France auprès de sa mère. Au cours de la procédure, la mère a présenté trois « certificats » d’une psychologue : l’un la concerne tandis que les deux autres concernent sa fille. Ces documents font état de violences du père, tant à l’égard de la mère que de la fille.
La demandeuse affirme que la psychologue « n’a pas jugé utile de solliciter l’autorisation [du père] et cotitulaire de l’autorité parentale, pour « suivre » la mineure ». Elle reproche également à la psychologue d’avoir fait preuve d’outrance et de violence dans les termes utilisés et d’avoir présenté « comme réel et sans aucune distance les propos qu’elle rapporte ». L’avocate se réfère plus particulièrement aux accusations de violence qui, selon elle, sont de nature à porter préjudice à son client.
Aussi, elle signale que son client envisage de « solliciter réparation de son préjudice en justice » et demande l’avis de la Commission au sujet de la « conformité des certificats émis par [la psychologue] avec le code de déontologie ».
Documents joints :
- Copie de deux documents rédigés par la psychologue, concernant la jeune fille
- Copie d’un document rédigé par la psychologue, concernant la mère
- Copie d’une lettre manuscrite du père, adressée à la psychologue
- Copie d’un document intitulé « conclusions en défense n°1 », rédigée par l’avocate de la mère
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Année de la demande : 2024 Demandeur : Contexte : Objet de la demande : Questions déontologiques associées : - Assistance à personne en péril (Protection) |
Avis 2024 - 17 à télécharger en PDF. |
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